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Sabrina Cesari: Insta crush interview

Hello mes stylish girls,

On se retrouve enfin! pour un nouveau coup de coeur « Instagram« .

J’ai cité la So Stylish Sabrina Cesari!!!

Après le monde des mariages, le deuxième univers que j’adore est « la couture ».

ça tombe bien puisque Sabrina est couturière 😉

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Cela fait déjà deux ans que l’on se suit sur Instagram et que je suis en totale admiration devant ses jolis post.

Sabrina est styliste. Elle a crée son propre projet « Pause Couture » un atelier de couture à Beyrouth ouvert aux plus douées comme aux novices en la matière et travaille en parallèle pour d’autres maisons de couture.

Elle tient également un blog où elle partage généreusement ses #ootd c’est une fashionista qui mixe jolies tendances avec ses propres créations mais également et dieu sait que j’en raffole des « diy couture sans couture ».

Oui oui couture sans couture! Je vous promet c’est tellement bien expliqué que ça donne envie d’essayer même si l’on se sait pas très douée en la matière.

J’ai d’ailleurs hâte de réaliser le gilet sans manche que vous voyez ci dessous 🙂

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Assez papoté, je vous laisse découvrir Sabrina et son univers à travers les questions que je lui ai posé et une sélection de créations coup de coeur.

1) Sabrina, pourrais-tu nous parler de toi, de ton univers et de tes débuts dans la couture?

J’ai 28 ans, je suis d’origine italienne née en France mais je vis au Liban depuis bientôt 4 ans où j’y exerce le métier de styliste modéliste. J’ai commencé à coudre durant mon enfance, ma mère et ma grand-mère étant dans le métier également.

C’est après un bac Economique et Social et une année en fac de droit que j’ai complètement changé mon cursus pour revenir à ce que j’aime vraiment faire.

J’ai alors passé un baccalauréat métiers d’art puis un diplôme de modéliste à l’Ecole syndicale de la couture parisienne.

Apres avoir travaillé deux ans dans les robes de mariées en France, j’ai travaillé pour de nombreux designers et j’ai depuis deux ans ouvert mon atelier Pause Couture ou j’y donne des cours de couture.

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2) Qu’est ce qui t’a motivé à quitter la France pour le Liban, qui d’après nos médias, se trouve tout de même dans une région assez instable du moyen orient?

Je n’avais pas planifié de quitter la France un jour. Les choses se sont installées naturellement. Je suis venue au départ pour une mission de quelques mois pour un designer libanais, malgré l’image que l’on peut s’en faire à cause des médias (qui ont parfois tendance à trop exagérer). Au final je n’y ai rien trouvé d’effrayant :).

Je me suis tout de suite attachée à ce pays et lorsque je suis revenue une seconde fois pour des vacances et que l’on m’a proposé un nouveau poste (en lingerie cette fois) je ne pouvais pas refuser.

 J’ai réalise que le Liban avait beaucoup à m’offrir et que j’avais beaucoup à apprendre, une culture très riche et différente de la nôtre et une grande expérience professionnelle mais aussi personnelle car pour moi la vie d’expatriée était quelque chose de tout nouveau.

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La petite veste dorée que vous voyez, c’est du Sabrina Cesari! Un de mes premiers coups de coeur sur son blog!!!

3) Qu’est ce qui se passe dans la tête d’une arriviste en terre inconnue? qu’est ce que t’as de suite comparé avec ton chez toi?  Qu’est ce qui te manque et qu’est ce qui t’a de suite plu?

Au début je ne réalisais pas vraiment ce que je faisais, tout quitter en France, m’installer dans un pays aussi loin de mes proches. Tout était nouveau et beau et je me disais le jour où ça change, où les choses ne me font plus suffisamment rêver, je partirai. Au final après 5 ans, tout est autant voir plus beau qu’au début :).

L’atmosphère au Liban, les gens, leur façon de vivre ont tout pour me combler et je ne regretterai jamais d’être parti. C’est un pays merveilleux et la liste de ce qui me plaît ici serait bien trop longue à énumérer 😉

Bien que ce soit un pays très différent de la France je me suis sentie très vite chez moi, les libanais sont chaleureux et savent t’accueillir. Du coup la France me manque mais principalement pour mes proches que je ne vois malheureusement pas assez.

4) Est ce que tu avais déjà une idée précise de ce que tu voulais faire? Comment as-tu commencé à te faire connaitre pour pause couture?

En me lançant dans ce métier je n’avais pas réellement de but, je préférais m’adapter à mes rêves du moment et me laisser porter par les événements. Je ne pensais pas ouvrir mon atelier de couture ni me lancer dans un blog, les choses sont venues naturellement.

Pour faire connaître mon atelier, les réseaux sociaux tel que Facebook et Instagram ont vraiment aidé. Après, le bouche à oreille fait la seconde partie 🙂

5) Te souviens-tu de ta première création? 

Une jupe hawaïenne en papier fixée avec du scotch quand j’avais 6 ans environ… 🙂

Et sinon un pyjama (en tissu cette fois et cousue à la machine) pour ma petite sœur, j’avais environ 10 ans (j’avoue que ma maman m’a bien aidé :))

6) Quand je vois ton talent certain de couturière, je me demande si tu as déjà eu l’occasion de créer une robe de mariée? ou si tu voudrais faire ta propre robe où est-ce que tu confierais cela à une styliste?

J’ai travaillé dans un atelier de robe de mariée pendant deux ans (celui de ma mère) avant de venir m’installer au Liban, donc j’ ai eu l’occasion d’en réaliser. Par contre je ne réaliserai pas la mienne, trop de stresse déjà avec le mariage pour en rajouter. Et selon les superstitions des couturières, ça porte malheur de faire sa propre robe de mariée.

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Carry Bradshow dans les rues de Beirut…

Cette jupe en tulle longue m’a rappelé les robes que ma mère et ma tante nous avaient confectionné pour ma cousine et moi à l’occasion du mariage de ma grande sœur. Même couleur mais si je me souviens bien c’était de l’organza pour nous… nostalgie quand tu nous tiens… 

Au fait, il y a le diy sur son blog pour les plus douées d’entre vous…

7) Aurais-tu un conseil pour les lectrices du blog qui voudraient se lancer dans la couture?

Les jolies choses se font avec beaucoup d’amour et de patience, c’est exactement ça en couture. Ne pas se décourager sur les étapes plus dures d’un modèle, avec de la pratique on y arrive toujours.

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Ce trench s’ajoute à coup sûr à ma liste de réalisations à venir 🙂 On en parle une fois porté?!

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8) Est ce que dans un futur proche/lointain, on pourrait porter du Sabrina Cesari? Est-ce que c’est un rêve pour toi de créer ta propre marque?

Je suis une grande rêveuse donc des rêves j’en ai des milliers et bien sur celui de créer ma marque en fait partie. Mais j’aime aussi prendre mon temps, acquérir toujours plus d’expérience pour me lancer correctement.

Alors un jour sûrement… 🙂

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Et ce Manteau, vous l’auriez deviné, c’est du Sabrina Cesari aussi 😉 

Je tiens à remercier Sabrina d’avoir rendu cet échange possible malgré les mille et une chose qu’elle gère en ce moment dont son mariage civil à Chypre. Félicitation encore une fois ma belle, hâte de voir la jolie mariée que tu seras!!!

Ce fut un plaisir d’échanger à nouveau avec toi!

En espérant que cette brève petite interview vous plaise et vous donne l’envie de découvrir un peu plus la talentueuse Sabrina Cesari.

N’hésitez pas à la suivre sur son Instagram: @sabrinacsari

C’est une pépite entre ses outfits et ses moments de vie au Liban, vous allez être agréablement surpris.

D’ailleurs à propos du Liban vous connaissez surement mon amour pour ce pays que je n’ai encore jamais visité, Sabrina n’a pas tord d’en parler ainsi… C’est exactement ce que me racontent mes amis libanais… Il y a certes cette menace terroriste (un peu comme partout maintenant!) mais ils ont appris à vivre avec et à fêter la vie chaque jour 😉

Bonne soirée et à bientôt pour un nouveau Insta Crush

Stylishly yours,

Sana,

xoxo

Source: Sabrina Cesari blog

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